La balade d’aujourd’hui suit une grande partie du sentier Théodore Monod, sentier qui a été réalisé en souvenir de ce grand savant, grand spécialiste des déserts, mais aussi marcheur infatigable et grand humaniste. Ce sentier tourne autour de Baubigny, où Théodore Monod est venu souvent se ressourcer. Nous partons de Melin sous un grand soleil, mais avec un vent assez froid.
Nous montons vers l’ouest en direction d’Orches.
Après avoir traversé Orches, nous rejoignons le GR7 et arrivons à la Fontaine du Chêne, où l’on peut observer 4 stèles gallo-romaines.
Nous continuons vers le sud et arrivons à la table d’orientation, d’où la vue est toujours superbe, même quand la vue est un peu voilée comme aujourd’hui.
Encore un petit sentier de bord de falaise…
Et nous commençons à descendre. Nous arrivons d’abord aux ruines du village de Dracy, abandonné au 14ième siècle sans doute après une épidémie de peste noire.
En continuant à descendre, on sort de la forêt et la vue est de nouveau superbe.
On arrive à Baubigny. Le village se distingue par plusieurs sculptures originales métalliques, souvent réalisées par le fils de Théodore Monod.
Nous rejoignons le sentier Théodore Monod vers le sud. Nous passons par un très beau bois moussu.
Et nous arrivons au château de La Rochepot, endroit idéal de pique-nique.
Nous repartons vers l’est puis vers le nord-est. En montant, nous avons des vues sur l’autre face du château de La Rochepot.
Puis, le sentier redescend la Montagne de Savoie, jusque vers Melin. Là aussi, la vue est superbe.
Tout au long du sentier, nous n’avons pas trouvé d’informations sur Théodore Monod et avons du nous contenter de celles collectées sur Internet. Mais, à de nombreux endroits, nous avons remarqué le balisage du sentier.
Janine a trouvé la signification de ce "blason". La voici ci-dessous :
Théodore Monod avait conçu ce qu’il nommait un blason, dont on peut lire la description complète de sa main même (fac-similé) dans les Carnets de Théodore Monod, publiés par son fils Cyrille en 1997. Brièvement, voici de quoi il s’agit : au centre le signe des non-violents, surmonté d’une croix, signe du christianisme, au quatre coins des symboles religieux, en haut à gauche le bouclier de David avec en son centre le Nom divin, en haut à droite, inséré dans un cercle le nom divin : ‘Allâh, en bas à droite, une fleur de lotus qui symbolise les religions de l’Inde, et enfin en bas à gauche, les signes du Yin et du Yang, pour les religions de la Chine. Ces signes sont encadrés de citations latines : sol lucet omnibus :« Le soleil luit pour tout le monde », flores multi, radix una« De nombreuses fleurs, une seule racine » ainsi qu’un extrait de l’Apocalypse de Jean, en latin aussi : erat arbor vitae et folia sua ad sanitationem gentum« Il y avait un arbre de vie dont les feuilles servaient à la guérison des nations »
« Voici un petit dessin que j'appelle généralement mon blason sur lequel vous verrez que ces cinq grandes traditions ont ceci de commun qu'elles sont orientées par l'extrémité de branches, de rameaux, qui s'enracinent toutes dans la même source, la même eau - vous verrez quelque chose en bas qui est un peu tremblé transversalement, cela représente l'eau, l'eau primordiale si vous voulez, et c'est de là que sont sorties les grandes religions. »
Il nous semble que ce texte représente bien la personnalité de Théodore Monod.